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On ne déroge pas à la régle: un "sale gamin" reste un sale gamin: envie de s'amuser, de rire, être dans le present.
Malgré les aides, cela ne suffit pas pour nourrir une famille de parfois sept personnes, de toutes generations.
Segger, le papa de Kirthika, d'Aspini, de Captain.
Captain, l'avant dernier de la famille.
Voici les vrais "Gypsy Kings" !
Accepter et se faire accepter.
Ici, la petite Anita, dont le père, Vijay, conçoit aussi des bijoux.
Pria porte son petit dernier sur le coté, emmitouflé dans un sari. Nous voyant arrétés et à parler, deux petites nous rejoignent et me regardent sans dire mot. Mais je comprends: "Qui c'est ca? Qu'est ce qu'il a? Qui c'est celui là?"... mais me renvoient un énorme sourire au mien.
Présentations faites me voilà avec des nouvelles amies: Nanvini et Aspini.
Prenez le temps de suivre un peu ses enfants, et vous aurez tout gagné.
Les discutions deviennent plus intimes, et on ne peux plus se détacher de leurs sourires, et leurs blagues manqueront surement.
Cependant, la vie de ces petits V.R.P. est faite de rudesse, et leur style de vie suscite l'incomprehension de tous, et sont mal vus des autres indiens.
Les enfants sont la journée livrés à eux même. Ils vont entre la place où les parents fabriquent les bijoux, et la plage où ils restent parfois à jouer, avec des discutions et des jeux d'enfants.
Les gypsies, qui ont l'école gratuite pourraient être enviés par certains enfants à trainer sur la plage, à avoir cette liberté d'aller comme ils le veulent. Leur famille ont également des logements en "dur", offerts à la sortie de Mamallapuram, à Poonjeri.
Comme dans tous les pays, les itinérants forcés de se sédentariser ont du mal à s'identifier à ce style de vie. Les problèmes de société sont les mêmes partout, et les fléaux identiques, comme le bien nommé alcoolisme se retrouvant en tête chez les groupes les plus défavorisés.
Nos petits vendeurs savent bien ce qu'il en retourne de la vie, les filles en particulier ont déja une aversion pour cette boisson, qu'elles disent venir du diable.
Les enfants que l'on s'attend à voir nous suivre et nous demander d'échanger 1€ contre des roupies, ou de leur acheter à manger, de ceux là on en croise à Mamallapuram.
Kirtika, treize ans; Aspini quatorze; Nanvini dix et Captain huit ans se voient souvent confiés les mêmes zones de travail.
Comment rester insensible à ces enfants, qui ont déja leur avenir tout tracé.
Leur avenir, ils en parlent comme des rêves, sachant que jamais ils ne pourront se réaliser: aller dans ces pays d'où viennent les touristes à qui ils vendent le travail de leurs parents.
"En sac à dos (Paris - Bamako en auto-stop; de Zanzibar à Cape Town en huit mois; dix mois en Inde...) je vais à la rencontre des artisans du monde pour vous les présenter via des reportages photos."
Nathaniel
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