Armes de Fantasia, fibules ou autres vêtements de mariages berbères font parties des articles les plus rares rencontrés ici.
Bijoux, tapis, mobilier, rénovés ou crées sur place, les articles proposés ici se mélangent avec quelques pièces dignes de musées, vieilles de quelques siècles parfois.
Bien sur, Barzouk ne travaille pas seul. C'est en famille essentiellement que la kasbah de ses parents continue à vivre.
Il verse dans ces moules, sans protections, l’argent devenu liquide après avoir été chauffé dans un creuset pendant une heure à 800° . Une fois refroidi, l'argent est aussitôt travaillé pour être ciselé, poli.
Quand au terme « Draoui » qui signifie habitant de la vallée du Draa, il peut être mal interprété, et ce dans tout le Maroc, selon la manière dont il est employé !!
Un feu est en preparation, au plus agé de s'en chargé. Alors il tourne sa manivelle pour souffler sur les braises. au milieu des charbons de bois, il place "délicatement" des pieces d'argent, des bavures d'anciens moules, des bijooux qu'ils auront achetés dans les souks ou chez des familles.
Après fabrication de ce moule en sable et en argile, on peut voir l’empreinte d une fibule.
Barzouk travaille les bijoux avec une méthode traditionnelle. Aujourd’hui, cet artisanat persiste avec les techniques laissées par les communautés juives, spécialistes bijoutiers- joailliers, avant que ces dernières ne quittent le pays dans les années 60 pour retourner en Terre Sainte.
Ayant voulu nous rendre un ami et moi à Warzazate, aux portes du désert, nous avons poussé jusque Zagora, petite ville proche de la frontière Algerienne.
Là-bas, Driss, que nous avions contacté comme guide ("nous" nous sommes fait contactés en premier!) va nous faire découvrir les mystères du désert.
Un aprés midi, nous sommes allé visité une kasbah appartenant à un joaillier.
Barzouk fut adorable et nous montra ses trésors. Des portes qu'il confectionnait aux moulages de bijoux en argent.
Ayant du y retourner seul, quelques semaines apres notre retour en France, Barzouk m'emmene dans les plus profonds recoins de la kasbah.
"En sac à dos (Paris - Bamako en auto-stop; de Zanzibar à Cape Town en huit mois; dix mois en Inde...) je vais à la rencontre des artisans du monde pour vous les présenter via des reportages photos."
Nathaniel